Alger / Djanet

Vol au départ de alger à destination de Djanet. Accueil par notre équipe touarègue et court transfert (20 min) jusqu’à votre lieu de bivouac pour la première nuit saharienne. Dépaysement assuré dès vos premiers pas sur le tarmac et les sourires échangés avec votre guide.

Après le petit-déjeuner, votre guide vous retrouve pour vous expliquer le déroulement de la randonnée chamelière et votre parcours de la semaine. Vous filez découvrir le site de « la vache qui pleure » à proximité de l’aéroport avant de rejoindre la ville pour les démarches administratives. En plus de votre équipement d’aventurier, il faudra aussi vous munir d’un chèche et suivre une rapide formation de relooking saharien. Vous trouverez votre bonheur auprès de votre guide qui a tout prévu ! Au delà du côté esthétique du chèche, il reste un incontournable pour vous protéger du sable, de la chaleur et du froid des nuits dans le désert. Une fois le shopping terminé et les quelques formalités d’accès au Parc Culturel du Tassili, vous montez à bord des 4×4 jusqu’à la vallée d’Essendilène (100km), point de rendez-vous avec vos vaisseaux du désert. Les chameliers s’occupent de charger les affaires sur les dos des chameaux et vous voilà en route pour la visite de la guelta d’Essendilène, oasis luxuriante bordée de lauriers roses et nichée dans la falaise. Votre guide marque le stop pour installer le bivouac dans ce lieu féérique. Proposez votre aide aux chameliers pour le déchargement, au cuisinier pour l’épluchage des légumes ou laissez-vous porter par l’instant présent en sirotant votre thé. Ces moments de partage avec votre équipe touarègue sont précieux, ne passez pas à côté de cette chance.

Après les causeries matinales, les chameliers sonnent le départ, il faut quitter le canyon d’Essendilène pour rejoindre Ioulalaten. Entre enfilade de canyons et falaises, oueds et montagnes, votre marche est rythmée par de nombreuses ruptures de paysages laissant vos yeux écarquillés à chaque pas. Le canyon de Touia s’approche au fur et à mesure et l’appel du thé se fait ressentir. Le rythme ralentit jusqu’au lieu de bivouac à proximité de la guelta de Touia (possiblement à sec selon les pluies d’avant saison). Les premières braises s’embrasent et la théière siffle le rassemblement pour la cérémonie du thé. Le soir venu, le fumet de la marmite du cuisinier flatte déjà vos narines, profitez de ce moment calme pour découvrir avec votre guide la tradition des bijoux touaregs et leurs significations. A la nuit tombée, l’incroyable spectacle étoilé peut démarrer au son de la mélodie du désert. À l’heure où la lumière artificielle et les activités humaines nous privent de la beauté du ciel, le désert reste un refuge pour les photographes et les amateurs d’astronomie.

La caravane se remet en route en prenant le cap du fabuleux site de Tikoubaouine composé d’obélisques et d’arches en grès éparpillés dans les dunes de sable. Un musée à ciel ouvert où chacun révélera les secrets de son imaginaire à la vue de ces monstres de pierre. Si Sigmund Freud était à vos côtés, il pourrait vous transcrire toutes les clés symboliques de vos visions. Selon le moment de la journée, le sable se pare de différentes nuances allant du roux doré au blond cendré, un émerveillement pour les yeux et un apaisement pour l’esprit. Ces espaces appellent à la quiétude et invitent à vivre juste l’instant présent, ici et maintenant. Vous rejoignez pour le bivouaclesitde Tilalen, continuité de Tikoubaouine avec ses arches en grés et ses pitons rocheux fantasmagoriques. Sur le chemin, vous dénichez des témoignages du passé constitués de peintures rupestres. Datant du néolithique, ces stigmates surannés éveilleront votre curiosité sur l’évolution des lieux, pas si inhabités que ça. Il faut savoir que la zone à l’est de Djanet comporte plus de 5 000 gravures rupestres répertoriées, redécouvertes en 1934 et qui seraient datées, pour les plus anciennes, de la période florissante avant que le désert ne s’installe, il y a 12 000 ans environ.

Pour atteindre le site de peintures rupestres de Taloutadjart, vous allez affronter des couloirs naturels, parfois de véritables labyrinthes, où les roches s’enchâssent selon un tracé symétrique ou non . Suivez bien votre guide dans ce dédale rocheux car les traces de son passage s’effaceront aussi vite qu’elles sont apparues. Le rituel d’aménagement du bivouac devient automatique et chacun trouve sa place.

Les plus curieux s’initieront à la confection de la « chorba » (soupe aux milles recettes), servie tous les soirs en guise d’entrée. A la nuit tombée et si le silence commence à trop s’installer, endiablez la piste de sable avec le rock

Votre caravane poursuit son chemin au milieu de paysages lunaires, de cirques avalés par les sables et des passages de petits cols où dansent les herbes épargnées par les chameaux. Tournez votre regard observez le plateau du Tassili N’Ajjer, votre espace est un vrai labyrinthe de couloirs naturels, où la roche appelle à la rêverie grâce à ses formes oniriques. In Aramas et ses dunes vous accueillent pour la nuit. Votre guide se tient à votre disposition pour vous faire découvrir les us et coutumes locales. Si l’humeur du chef est au rendez-vous, c’est ce soir que la Taguella (galette de pain cuite dans le sable) sera fabriquée sous vos yeux ébahis.

La randonnée touche à sa fin, vous regagnez Iharadj, lieu de rencontre avec vos 4×4 pour le retour en ville. Une succession de tassilis au grès noir accompagnent votre fin de parcours. Les chameliers reprennent leur route de leur côté pendant que vous profitez des bienfaits d’une douche bien chaude pour un nettoyage et une relaxation en profondeur. Djanet est votre dernière escale avant pour prendre la vol de retour